1. En finir avec les voyages en avion, sans regrets
Lisanne Boersma a fait son dernier voyage en avion en 2018 et a décidé de ne plus prendre l'avion du tout.
« Ce voyage était notre voyage de noces au Pérou et nous nous le sommes autorisé. Mon oncle nous a offert six petits arbres que nous avons plantés dans des endroits spéciaux comme le lieu où nous nous sommes mariés. « Si tous ces petits arbres survivent pendant 50 ans, vous compenserez votre voyage en avion au Pérou », a ajouté mon oncle.
Pourtant, le voyage ne nous a pas mis complètement à l’aise. On vient pour apprécier la beauté de la nature alors que, par son voyage en avion, on contribue simultanément à la destruction de cette même nature. De plus, on passe des heures et des heures à parcourir le pays pour se rendre d'un endroit à l'autre. C'est comme si au cours d’un voyage en Europe, on allait en Espagne ET en Grèce en un seul séjour. Ça a donc été notre dernier voyage en avion. J'adore la randonnée et il y a tellement d'endroits à explorer en Europe.
Europe
Les dernières vacances et par ailleurs l’un de nos plus beaux voyages a été une randonnée de gîte en gîte dans les Écrins, dans les Alpes françaises. Il faut vraiment aimer la randonnée, c’est sûr. On y aperçoit également des glaciers, bien plus près de chez soi qu'au Pérou. Et le voyage ne dure qu’un jour. En train, on peut penser à d'innombrables sorties. L'Écosse figure encore sur notre liste, tout comme la Pologne.
Plus de trains
Le réseau ferroviaire européen continue de s'étendre. Un train de nuit à destination de Vienne, par exemple, a maintenant été ajouté. C’est bien de penser aux destinations et de se laisser davantage guider par l'offre. Je prends maintenant plus de temps pour découvrir tous les endroits où l'on peut se rendre en train. Il faut y consacrer du temps, c'est également ce qui est agréable, et pendant le voyage lui-même, on voit des endroits qu’on ne verrait pas autrement.
Autres cultures
J'ai vécu en Inde pendant six mois et, pour mes recherches de fin d'études, j'ai passé quelques longues périodes en Indonésie. Pour une telle expérience, je reprendrai peut-être l’avion un jour. Ce serait alors un choix très délibéré de rester dans un endroit pour plus de temps. Les cultures différentes sont accessibles même dans ma vie quotidienne : ce qui est génial, c'est qu’on peut les découvrir dans sa propre ville. Là où je vis, on trouve déjà tellement de nationalités différentes. On peut se rendre à des soirées café érythréennes ou danser le dabke avec des Syriens. Et comme on vit dans la même ville, on a davantage l’occasion de mieux connaître les gens que lorsqu’on voyage. »
2. Trouver des vêtements d'occasion
Caroline van Bunnik adorait faire du shopping. Pourtant, elle n'a pas acheté un seul vêtement neuf depuis près de deux ans, même si elle achète des vêtements d'occasion. En tant que fashionista, comment se restreindre ?
« J'en fais un sport. J'avais l'habitude d'acheter beaucoup de nouveaux vêtements, mais je me suis rendu compte que ce n'était pas du tout nécessaire. J'achète toujours d'occasion, mais quand j'achète un habit, j’en jette un autre. Par conséquent, j'économise beaucoup d'argent.
Je veille à acheter de bonnes marques qui durent et, si possible, qui sont éco-responsables. Je n'achète pas de vêtements d'occasion de mauvaise qualité.
Ça ne m'a même pas coûté tant d'efforts que ça. Quand je me promène parfois dans la ville maintenant, je me dis : « Est-ce que j’achetais vraiment mes habits ici ? »
3. Manger plus souvent à base de plantes, pas si compliqué
Wyke Potjer mange vegan depuis environ quatre ans maintenant. Nous aimerions savoir si c’est vraiment difficile, notamment pour ceux qui souhaitent aussi accroître leur alimentation à base de plantes.
« Quand je suis devenu végétarienne, c'était à cause de la souffrance animale. À l'époque, je trouvais que manger vegan était un peu excessif, car les produits laitiers ou les œufs n’engendraient pas la mort d’un animal. Lorsque j'ai vu de très jeunes veaux enfermés dans une ferme, enlevés à leur mère, tout a changé : je ne voulais pas participer à ça.
Ce qui aide, c'est de ne pas être trop dur avec soi-même. Au départ, j'avais l'intention d’essayer pendant un mois, mais je me suis dit que si j’avais vraiment envie d’un sandwich au fromage, je le ferais. Une fois, je me suis trouvé dans un magasin et j’avais vraiment envie de fromage. J'ai décidé de l'acheter, mais j’avais une autre course à faire avant. Une fois à la maison, je n'avais pas acheté le fromage… oublié ! Finalement, l’envie n’était pas si importante que ça.
Après ce mois, il y a eu un autre mois et cela fait maintenant quatre ans que je continue. Je garde toujours la possibilité de manger ce sandwich au fromage quand j'en ai vraiment envie. Avant, je pensais que je ne pourrais pas résister au fromage. Il ne faut jamais dire « jamais ». C'est pourquoi je pense qu'il ne faut pas être trop strict et se permettre de le faire quand on en a vraiment envie.
Cuisiner différemment
En moyenne, une personne dispose de 10 à 15 recettes dans son répertoire sur lesquelles elle peut s'appuyer. Ce répertoire est remis en cause lorsqu’on devient vegan, car il nous en faut un nouveau. Il faut apprendre à cuisiner différemment, et cela peut dissuader les gens. Profitez-en pour essayer de nouvelles recettes et découvrir ce que vous aimez. Au début, je regardais beaucoup les listes d’ingrédients au supermarché, mais très vite, on sait ce qu'on peut et ne peut pas manger, et où trouver les bons substituts par exemple pour les biscuits et le chocolat.
Il y a toutes sortes de produits dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Par exemple, du sel volcanique à saupoudrer sur des œufs brouillés à base de tofu. Ce sel imite l'odeur de l'œuf. On saupoudre un peu de curcuma dessus et même la couleur correspond. Je n'ai pas fini d’explorer, je ne sais toujours pas comment faire une bonne quiche vegan.
Changer son état d'esprit
Le fromage reste compliqué, mais c’est en évolution. Les bons fromages vegan sont chers. Parfois, je me fais plaisir avec un camembert vegan dans une salade d'endives. Oui, c'est plus cher. Mais il faut changer son état d'esprit, on n’en a pas besoin tous les jours. En gros, c'est la même chose que pour la mode, où on doit s’habituer à ne pas acheter systématiquement de nouveaux vêtements.
Les gens se demandent s'ils consomment suffisamment de vitamines, mais ce n'est pas si difficile. Si un régime vegan se compose pour plus de la moitié de fruits et de légumes, on ne doit supplémenter qu'en B12 et D3. Si vous mangez déjà végétarien, normalement, vous faites déjà attention à manger suffisamment de légumineuses. En ce qui concerne les protéines, on en consomme plutôt trop que pas assez.
Manger vegan peut en fait être bon pour vous. En mangeant beaucoup de fruits et de légumes, on consomme plus de fibres saines. Les gens pensent souvent, à tort, que ces fibres se trouvent forcément dans le pain complet. Mon conseil : variez beaucoup les légumes et mettez différentes sortes de légumes dans un plat.
Prenez votre temps
Comme je travaille à domicile, je prends maintenant souvent le temps, à midi, de manger des repas chauds. Je prends une heure et je prends consciemment le temps de cuisiner. Le riz et les légumes se digèrent beaucoup plus facilement que tout ce qui contient de la viande ou des produits laitiers, ce qui vous évitera de rester assis à votre bureau avec ce sentiment d’avoir trop mangé.
Ça, c’est quand même agréable. Les aliments vegan sont plus simples à digérer par votre organisme. Mes intestins se portent mieux depuis que je mange comme ça et j’ai plus d’énergie.
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